
LA PRISE DE POIDS INEXPLIQUÉE COMME LA PARTIE IMMERGÉE DE L’ICEBERG
Consulter un professionnel de la santé ou de la micronutrition car l’on désire perdre du poids est devenu monnaie courante. En effet ce qui motive une personne à « se prendre en main » ou modifier ses habitudes alimentaires c’est son apparence physique autrement dit l’image qu’elle se renvoit à elle meme et à son entourage.
Pourtant, sa prise de poids n’est pas isolée et sa santé n’est pas vraiment au beau fixe ;Son corps lui envoie des signaux d’alarme depuis un certain temps mais ce n’est que lorsque son apparence change qu’elle se décide à agir et à consulter.
Apres anamnèse, le constat est souvent alarmant. La personne souffre d’inflammation de bas bruit ; silencieuse comme son nom l’indique et qui met son corps à rude épreuve : fatigue chronique, insomnie, baisse de moral,douleurs articulaires, pulsions sucrées….vont souvent de pair avec une prise de poids , partie immergée de l’iceberg.
Pourquoi la personne prend du poids ou ne parvient elle pas à en perdre ou du moins très difficilement? Comment lever les freins à cette perte de poids ?
L’INFLAMMATION DE BAS BRUIT : DÉNOMINATEUR COMMUN À TOUTES LES PATHOLOGIES : TOUTE MALADIE DÉMARRE DANS L’INTESTIN
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Le rôle de la barrière intestinale
Habités par des milliards de bactéries ou microbiote intestinal l’intestin est l’organe par lequel seront assimilés les nutriments. C’est en effet au travers de la barrière intestinale que vont passer les protéines alimentaires issues de la nourriture dans le sang. C’est donc la première interface entre le monde extérieur et celui de nos entrailles.
C’est bien pour cette raison, que 70 % du système immunitaire autrement dit notre armée censée nous défendre est localisée à ce niveau.
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Les intolérances alimentaires
Les intolérances alimentaires ou allergies de type 3 sont des réactions « d’hostilité » de notre système immunitaire vis à vis de certains aliments.
D’origine génétique ou acquise, elles sont très souvent liés à un déséquilibre du microbiote intestinal, chef d’orchestre de notre système immunitaire.
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l’inflammation de bas bruit
Face à certains aliments qu’il étiquette comme des potentiels ennemis, le corps va donc produire des armes de guerre tels que les anticorps, des cytokines inflammatoires mais aussi des radicaux libres destinés à éliminer la ou les protéines alimentaires en question.
Cette réaction de défense vis à vis de ces aliments va si répétée générer une bataille puis une guerre ou les forces armées du système immunitaire se mobilisent en permanence.
Cela sera à l’origine de porosité intestinale ou leaky gut syndrom.
L’intestin fuit avec pour conséquences une entrée de fragments alimentaires mal digérés et de bactéries (censées restées au chaud dans notre intestin) avec des résidus inflammatoires appelés LPS dans le sang. Notre corps est en alerte orange.
Le combat initié dans l’intestin se généralisera à d’autres parties du corps créant ainsi un climat d’inflammation. C’est la guerre.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, on ne s’en rend pas forcément compte !
C’est là tout le coté vicieux. C’est une inflammation de bas bruit…
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Quels sont les signaux d’alerte ?
- Fatigue physique ou morale
- mauvais sommeil
- douleurs articulaires
- acné, psoriasis, eczéma
- migraine…
La prise de poids ou la difficulté à en perdre suit.
POURQUOI EST IL SI DIFFCILE DE PERDRE DU POIDS EN CAS D’INFLAMMATION DE BAS GRADE OU BAS BRUIT ?
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Le manque d’énergie : on fait de la lipogénèse
L’inflammation nous met dans un état de fatigue chronique. Toute notre énergie servira au combat et le corps devra donc mobiliser des troupes pour faire face à l’ennemi. C’est vraiment pas le moment de perdre du poids mais plutôt de faire de la lipogenèse autrement dit du gras !
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Nos mitochondries sont hors circuits = prise de poids
Les mitochondries sont les centrales énergétiques de nos cellules. Leur rôle principal est de produire de l’ATP c’est à dire de l’énergie. Les mitochondries sont le lieu de synthèse des hormones thyroïdiennes.
Que font les hormones thyroidiennes ? elles régulent le métabolisme de base qui si ralenti, nous fera bruler moins d’énergie et nous mettra en mode lent comme dans le cas d’une hypothyroidie. Résultat : on prendra du poids.
Il faut rappeler que dans le cas ou on veut en perdre , on a plutôt intérêt à activer le métabolisme de base ! c’est justement le but.
En cas d’inflammation les mitochondries ne sont plus performantes et le métabolisme de base diminue autrement dit on stocke !
Retenons donc l’équation : inflammation=mitochondries non performantes= prise de poids
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Résistance à l’insuline = Stockage ++
L’insuline est l’hormone qui permet au sucre d’entrer dans la cellule. C’est aussi l’hormone du stockage.
En cas d’inflammation, la cellule devient résistante à l’insuline. Le pancréas (organe qui la produit) va réagir en en produisant plus pensant à tort qu’il n’y en a pas assez.
Résultat des courses ; on est en mode stockage permanent.
Attention le moindre petit écart peut vous être fatal et vous faire prendre du poids en un temps éclair!!
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Le stress carbonyl et stress oxydatif : on rouille
Autre conséquence de la résistance à l’insuline et de l’inflammation, le stress carbonyl provient de la glycosylation d’une molécule de sucre et d’une protéine. C’est comme si l’on avait des résidus de crème brulée dans le sang C’est une vraie bombe oxydante et un véritable frein à la perte de poids.
De plus, les radicaux libres générés par l’inflammation vont créer des dégâts sur nos cellules ou stress oxydatif qui n’est malheureusement plus contre balancé par les antioxydants mal absorbés. On vieillit plus vite !
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La saturation des systèmes de détoxication : il faut faire des compartiments de gras autrement dit des adipocytes !
Face à cet afflux de toxines causées par un intestin poreux, le foie, organe de la détoxication n’a plus suffisamment de matériel pour mener à bien ses fonctions.
De plus, les carences nutritionnelles et le stress oxydatif générés par l’inflammation ne lui facilitent pas la tâche.
La détoxication rame, l’élimination des toxines ne se fait plus correctement et le corps doit stocker le surplus dans les graisses dans des cellules appelées adipocytes autrement dit des cellules graisseuses.
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Les carences nutritionnelles
- Liées d’une part à la porosité intestinale. La barrière ne fait plus son rôle et l’assimilation de micronutriments vitamines , minéraux, oligoéléments est perturbé.
Il n’est pas surprenant de constater chez les personnes souffrant de de leaky gut ou porosité intestinale des carences nutritionnelles.
D’autre part, les carences nutritionnelles sont liées à un appauvrissement des micronutriments dans les aliments.
- Le déséquilibre des acides gras
La carence en omega 3 contribue à la prise de poids de plusieurs manières.
Parmi celles-ci, citons les propriétés anti inflammatoires indirects des omega 3 et leur rôle dans la sensibilité à l’insuline.
Nous avons tendance à manger trop de viandes et d’aliments industriels et pas assez de sardines, huiles omega 3 et autres poissons. C’est un critère très important à prendre en compte et à changer si l’on désire perdre du poids.
- La carence en vitamine D, chrome, zinc… augmentent la résistance à l’insuline et contribuent à l’inflammation. Le statut nutritionnel des personnes en surpoids est souvent mauvais
- La carence en iode : diminution du métabolisme de base
L’iode est l’élément majeur pour faire la recette des hormones de la thyroïde.
Un taux d’iode bas peut ralentir le métabolisme de base et contribuer à une prise de poids.
- La carence en vitamine B
Les vitamines du groupe B sont indispensables au fonctionnement de la mictochondrie et à la détoxication. Un défaut d’apport ou d’activation de certaines vitamines B peut conduire à une augmentation de l’homocysteine ; acide aminé toxique qui augmente le risque de maladies neuro métaboliques et le stress oxydatif.
Toute prise en charge doit s’accompagner d’un rééquilibrage de l’homocysteine !
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Le dialogue FAIM-SATIÉTÉ PERTURBÉ : on mange plus !!!
Le contrôle de la faim et de la satiété se fait dans le tube digestif. Donc en cas de troubles digestifs, on peut voir ces messages s’embrouillés et avoir envie de manger plus fréquemment sans que la satiété n’arrive.
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Les pulsions sucrées et le manque de sérotonine
Si le microbiote est perturbé, il n’est pas rare de voir chez les personnes concernées, une augmentation de leurs envies de sucre !
Cela est principalement lié à 2 mécanismes
- Le manque de sérotonine : neurotransmetteur agissant positivement sur le moral, la relaxation et produit dans l’intestin à 90 %. Sauf en cas de dysbiose ou ce dernier sera orienté vers des réactions inflammatoires et faire défaut : résultats : on aura envie de sucre en fin de journée et ou le soir voir même parfois la nuit. On dort assez mal également.
- Le candida albicans. En cas d’inflammation et de dysbiose le candida albicans fait son nid. C’est une levure qui réside dans l’intestin mais qui pose problèmes lorsqu’elle esr déséquilibrée : en cas de dysbiose ou de prise d’antibiotiques.
Avez-vous des envies de manger boulimique ? n’êtes vous jamais satisfait de ce que vous mangez ? êtes-vous en restriction cognitive pour ne pas manger en permanence ?avez-vous une petite voix dans votre tête qu vous pousse à manger du sucre ?
Si oui, vous souffrez peut être d’une candidose digestive.
SOIGNER L’INFLAMMATION ET RÉÉQUILIBRER L’INTESTIN EST LA CLEF POUR PERDRE DU POIDS
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LA PRISE DE SUPPLÉMENTS NUTRITIONNELS
Le rééquilibrage digestif est donc un prérequis indispensable à toute démarche de santé et à la perte de poids.
Cela consistera d’une part à :
Rééquilibrer le microbiote grâce à la prise de probiotiques : IMMUNITÉ MICROBIOTE
Réparer la barrière intestinale poreuse grâce à la prise de L glutamine et zinc RÉGÉNÉRATION INTESTIN
Détoxiquer le foie et corriger les carences nutritionnelles frace à la prise d’ALZIADETOX
Contrôler les envies de sucre s’il y a lieu : ENDORFYN
Se supplémenter en Vitamine D à raison d’au moins 3000 UI par jour : POTION D : 3 gouttes
Se supplémenter en omega 3 afin de rétablir le bon controle de l’inflammation au niveau de membranes cellulaires : OMEGA 3 MERS FROIDES : 3/ j
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L’ALIMENTATION PERSONNALISÉE : s’adapter au profil digestif de la personne
C’est un protocole qui doit être couplé à des changements alimentaire et le retour à une alimentation PERSONNALISÉE qui consistera à identifier ses propres intolérances alimentaires génératrices d’inflammation et à les remplacer par d’autres aliments : CF livret nutritionnel.
Conclusion
Comme vous l’aurez compris, la prise de poids n’est pas un phénomène isolé qui ne se résout pas uniquement en limitant le nombre de calories. C’est la conséquence de dysfonctionnements plus profonds en lien avec une inflammation silencieuse.
La perte de poids doit donc s’accompagner d’un rééquilibrage digestif et d’un apport de micronutriments essentiels afin que le corps puisse assurer ses fonctions.
Le retour à une santé globale sera donc l’objectif premier ;