INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES : LES SYMPTOMES QUI DOIVENT ALERTER
Les intolérances alimentaires ou allergies retardées sont à l’origine de troubles et symptômes assez méconnus. En effet la médecine allopathique s’y intéresse très peu. Les personnes concernées se retrouvent souvent livrées à elles même avec des symptômes chroniques parfois invalidants sur lesquels on ne pas mettre de nom.
Des personnes souvent incomprises en errance médicale.
Il convient donc de rappeler comment peuvent se manifester les intolérances alimentaires et quels symptômes cliniques peuvent faire évoquer ce diagnostic.
Parmi eux :
Les signes digestifs courants
- Ballonnements/ ventre gonflé
- flatulences
- maux de ventre
- coliques
- brulures d’estomac
- reflux gastro-œsophagien
- constipation
- selles molles
- alternance constipation-selles molles
- fréquence de selles supérieure à 3 par jour
- démangeaison anales
- hémorroïdes
Les signes non digestifs: L’INFLAMMATION DE BAS GRADE
Les signes varient en fonction des personnes.Les plus fréquents sont listés ci-dessous. On peut avoir un ou plusieurs de ces signes. Cela est propre à chaque personne.
C’est une liste non exhaustive !
- Fatigue chronique
- Manque d’entrain
- Fatigue après le repas : en lien avec une digestion lente
- Douleurs articulaires : on a mal partout car l’inflammation se propage, ce qui rend nos articulations sensibles
- crampes musculaires (mollets, doigts, orteils,…)
- Maux de tête, migraine
- Yeux gonflés, barre à la tête et aux tempes, vertiges
- Rétention d’eau, chevilles, mains enflées en lien avec un drainage lymphatique au ralenti
- prise de poids et difficulté à en perdre même sans manger beaucoup
- cellulite
- Psoriasis, eczéma
- Acné
- Envies de sucre en fin d’après midi, le soir ou la nuit
- Troubles du comportement alimentaire : tendance boulimique
- Troubles du sommeil : réveils nocturnes, cauchemars, difficulté d’endormissement
- Moral en dents de scie, dépression, baisse de moral
- Irritabilité, colère…
- Syndrome prémenstruel marqué
- Symptômes liés à la ménopause marqués ou assez longs
- Fibromylagie
- Infections urinaires récurrentes
- Mycoses vaginales
- Sphère ORL : sinusites, rhumes, angines fréquents, nez qui coule
- Asthme
- Immunité faible : la personne est souvent malade assez fragile.
Les intolérances alimentaires font le nid de l’inflammation et peuvent chez les personnes prédisposées être à l’origine de maladies auto immunes : thyroidite d’hashimoto, polyarthrite rhumatoïde…
Cela s’explique par la sur activation immunitaire générée en partie par l’attaque permanente de protéines alimentaires
Pas la même alimentation pour tout le monde !
Il faut prendre en compte le fait que nous soyons tous différents et que ce qui peut convenir à certains ne conviendra pas à d’autres.
Nous ne sommes pas tous intolérants au même aliment. Un aliment peut être bénéfique pour l’un mais pas pour l’autre.
Comment faire le lien entre ce que l’on mange et nos symptômes ?
On est son meilleur labo !
- Savoir écouter ses propres ressentis est une bonne base.
- Tenir un journal ou sont répertoriés les aliments que l’on a consommé et noter si des symptômes sont ressentis après consommation.
- Les tests biologiques d’intolérances alimentaires peuvent être réalisés sur un panel d’aliments pour identifier les intolérances alimentaires.
- Le principe d’éviction et de réintroduction de plusieurs aliments fonctionne plutôt bien. (cure intestin)